Un boitier bien de chez nous!
Posted: Fri 04 Feb 2011, 11:46
Hé bé oui, il fut un temps, OPL (Optique et Précision de Levallois) fabriquait des appareils photos ; en France.
Une gamme de télémétrique en particulier à vu le jour dans les années 50 et fut commercialisée jusqu'au tout début des années 70.
Le modèle dont il est question aujourd'hui est un boitier à télémètre couplé à l'objectif, l'avance du film synchronisé à l'armement de l'obturateur central s'effectue en un seul aller retour du levier d'armement. L'objectif est fixe, ici un 4,5cm f:2,8. Il n'y a pas de cellule, ce qui était encore assez fréquent à cette époque.
Son petit nom : FOCA Sport II
Les vitesses de l'obturateur central s'étalent du 1/300 à 1s plus une pose B. Avec bien entendu puisqu'il s'agit d'un obturateur central la synchro-flash à toutes les vitesses.
Comme souvent sur les appareils de cette époque qui n'ont pas été utilisé depuis un moment, les lubrifiants secs ont rendu le fonctionnement irrégulier, et peu agréable, j'ai donc tout démonté pour remettre ça en bon ordre de marche.
La qualité de construction est excellente, et après remontage, le fonctionnement est très doux ; tout est fluide qui coulisse bien . C'est la visée qui est la moins luxueuse : le viseur n'est pas collimaté -mais cadre juste- le télémètre à superposition pourrait être plus contrasté avec des prismes au lieu des miroirs... Ceci dit la base du télémètre est large, et il est tout à fait utilisable et très précis, le viseur est toutefois plutôt confortable en comparaison des normes actuelles.
Ici quelques photo du boitier, et de mon premier film avec, j'aime assez, c'est agréable à utiliser, l'objectif pique bien, ça rend de belles textures, et un relief très plaisant. J'aime beaucoup cet objectif.
En conclusions pour 17€ -port compris- et quelques heures d'amusement pour le rajeunir, ça fait un boitier plaisant et offrant un excellent rendu. C'est une bonne occasion de découvrir l'univers télémétrique. Quand on est comme moi vacciné à la visée reflex, c'est une découverte interessante, et une ouverture sur une autre pratique de la photo. Et à mon grand désarroi, j'ai bien aimé
Ju bil
Une gamme de télémétrique en particulier à vu le jour dans les années 50 et fut commercialisée jusqu'au tout début des années 70.
Le modèle dont il est question aujourd'hui est un boitier à télémètre couplé à l'objectif, l'avance du film synchronisé à l'armement de l'obturateur central s'effectue en un seul aller retour du levier d'armement. L'objectif est fixe, ici un 4,5cm f:2,8. Il n'y a pas de cellule, ce qui était encore assez fréquent à cette époque.
Son petit nom : FOCA Sport II
Les vitesses de l'obturateur central s'étalent du 1/300 à 1s plus une pose B. Avec bien entendu puisqu'il s'agit d'un obturateur central la synchro-flash à toutes les vitesses.
Comme souvent sur les appareils de cette époque qui n'ont pas été utilisé depuis un moment, les lubrifiants secs ont rendu le fonctionnement irrégulier, et peu agréable, j'ai donc tout démonté pour remettre ça en bon ordre de marche.
La qualité de construction est excellente, et après remontage, le fonctionnement est très doux ; tout est fluide qui coulisse bien . C'est la visée qui est la moins luxueuse : le viseur n'est pas collimaté -mais cadre juste- le télémètre à superposition pourrait être plus contrasté avec des prismes au lieu des miroirs... Ceci dit la base du télémètre est large, et il est tout à fait utilisable et très précis, le viseur est toutefois plutôt confortable en comparaison des normes actuelles.
Ici quelques photo du boitier, et de mon premier film avec, j'aime assez, c'est agréable à utiliser, l'objectif pique bien, ça rend de belles textures, et un relief très plaisant. J'aime beaucoup cet objectif.
En conclusions pour 17€ -port compris- et quelques heures d'amusement pour le rajeunir, ça fait un boitier plaisant et offrant un excellent rendu. C'est une bonne occasion de découvrir l'univers télémétrique. Quand on est comme moi vacciné à la visée reflex, c'est une découverte interessante, et une ouverture sur une autre pratique de la photo. Et à mon grand désarroi, j'ai bien aimé
Ju bil