La grande mode de l´argentique
La grande mode de l´argentique
Vous faites dans la photo argentique ?
Ne vous inquiétez pas, vous pas êtes pas du tout ringard ...
... au contraire, vous n´avez jamais autant été à la mode
Voici une photo tirée d´un article (en espagnol) qui traite du phénomène à la mode
Ne vous inquiétez pas, vous pas êtes pas du tout ringard ...
... au contraire, vous n´avez jamais autant été à la mode
Voici une photo tirée d´un article (en espagnol) qui traite du phénomène à la mode
Re: La grande mode de l´argentique
Grande mode de l'argentique ou effet de mode numérique qui s'estompe?
Re: La grande mode de l´argentique
Je ne savais pas que la photo numérique était une mode ... je pensais que c´était une technologie d´actualitéibraz wrote:Grande mode de l'argentique ou effet de mode numérique qui s'estompe?
Mais peut-être me trompe-je
Punaise, qu´est ce qu´on fait ringard maintenant nous, les numéreux
Re: La grande mode de l´argentique
C'est un signe des temps: même le Lubitel change de look! C'est dire!
Mais c'est ce que j'ai toujours exprimé: l'argentique sera une activité bien spécifique de la photographie. Minoritaire sans doute, mais qui gardera (ou récupèrera) ses officionados.
Ce sera poul les snobs peut -être, mais aussi les exigeants "jusqu'au boutistes" et ceux qui (à tort ou à raison) ont des velleités artistiques.
C'est un mouvement assez général: la photo "parfaite, léchée, montée, retouchée" est en train de lasser. Ya qu'à, ya plus qu'à.." A tort. Mais bon, c'est le ressenti du public.
Maintenant que les exlamations d'étonnement face au numérique (qui garde et ameliore toutes ses qualités) se sont tues parce que ça devient banal , ceux qui ont envie de se démarquer (artistiquement, créativement, et oui, pourquoi pas par snobisme "à contrario" ) se penchent sur l'argentique et sa magie, car la confidentialité de ce créneau (outre ses qualités prpores) est bien fascinante et séduisante. Le labo si on n'a pas peur tout seul dans le noir, la magie de la chimie, le plaisir de découvrir son image "ulterieurement" et d'etre responsable de ses erreurs (puisque pas de preview)... ça le fait!
C'est une bonne chose que des photographes venus à l'image par le numérique redécouvrent cette méthode. Et très souvent avec bonheur.
V.
Mais c'est ce que j'ai toujours exprimé: l'argentique sera une activité bien spécifique de la photographie. Minoritaire sans doute, mais qui gardera (ou récupèrera) ses officionados.
Ce sera poul les snobs peut -être, mais aussi les exigeants "jusqu'au boutistes" et ceux qui (à tort ou à raison) ont des velleités artistiques.
C'est un mouvement assez général: la photo "parfaite, léchée, montée, retouchée" est en train de lasser. Ya qu'à, ya plus qu'à.." A tort. Mais bon, c'est le ressenti du public.
Maintenant que les exlamations d'étonnement face au numérique (qui garde et ameliore toutes ses qualités) se sont tues parce que ça devient banal , ceux qui ont envie de se démarquer (artistiquement, créativement, et oui, pourquoi pas par snobisme "à contrario" ) se penchent sur l'argentique et sa magie, car la confidentialité de ce créneau (outre ses qualités prpores) est bien fascinante et séduisante. Le labo si on n'a pas peur tout seul dans le noir, la magie de la chimie, le plaisir de découvrir son image "ulterieurement" et d'etre responsable de ses erreurs (puisque pas de preview)... ça le fait!
C'est une bonne chose que des photographes venus à l'image par le numérique redécouvrent cette méthode. Et très souvent avec bonheur.
V.
Mieux vaut passer pour un con auprès de quelques uns en se taisant plutôt que de démontrer à tout le monde qu'on en est un en l'ouvrant.
Re: La grande mode de l´argentique
Labo ? chimie ?vdragon76 wrote:Le labo si on n'a pas peur tout seul dans le noir, la magie de la chimie, le plaisir de découvrir son image "ulterieurement" et d'etre responsable de ses erreurs (puisque pas de preview)... ça le fait!
Toutes ces photos finissent sur un support digital, non ?
Re: La grande mode de l´argentique
Non non
Beaucoup de gens se réinstallent une chambre noire. Ce qui est tout de même une jolie magie: l'apparition progressive d'une image dans le révélateur est... fascinante.
Et puis, il faut de toute manière développer le négatif.
V.
Beaucoup de gens se réinstallent une chambre noire. Ce qui est tout de même une jolie magie: l'apparition progressive d'une image dans le révélateur est... fascinante.
Et puis, il faut de toute manière développer le négatif.
V.
Mieux vaut passer pour un con auprès de quelques uns en se taisant plutôt que de démontrer à tout le monde qu'on en est un en l'ouvrant.
Re: La grande mode de l´argentique
Je ne pense pas que ça soit les plus nombreux mais bon. Par contre je veux bien croire que le développement soit un moment très sympavdragon76 wrote:Beaucoup de gens se réinstallent une chambre noire. Ce qui est tout de même une jolie magie: l'apparition progressive d'une image dans le révélateur est... fascinante.
Même pour les diapos ?vdragon76 wrote:Et puis, il faut de toute manière développer le négatif.
Re: La grande mode de l´argentique
oaoh.... tu cherches la petite bete! rire
Je parlais du noir et blanc. En général, les films couleur, on les envoie "à l'extérieur". Mais on peut tout à fait déveloper ses ektas ou ses negs couleur soi-même. La question qui se pose est la précision des températures (+/- 1/10eme de degré), son maintien, et la régénération des chimies. En général, l'amateur "auto-développant" n'a pas une rentabilité suffisante en nombre de films pour obtenir une certaine stabilité de traitement. Mais certains y arrivent. Bon, je l'accorde: il s'agit de passionés!
V.
Je parlais du noir et blanc. En général, les films couleur, on les envoie "à l'extérieur". Mais on peut tout à fait déveloper ses ektas ou ses negs couleur soi-même. La question qui se pose est la précision des températures (+/- 1/10eme de degré), son maintien, et la régénération des chimies. En général, l'amateur "auto-développant" n'a pas une rentabilité suffisante en nombre de films pour obtenir une certaine stabilité de traitement. Mais certains y arrivent. Bon, je l'accorde: il s'agit de passionés!
V.
Mieux vaut passer pour un con auprès de quelques uns en se taisant plutôt que de démontrer à tout le monde qu'on en est un en l'ouvrant.
Re: La grande mode de l´argentique
Pour du moyen format, c'est encore ce qu'il y a de plus abordable.
Re: La grande mode de l´argentique
Je ne connais personne dans mon entourage qui se remette à l'argentique. C'est peut-être un sursaut mais je pense que c'est loin d'être une mode.
C'est un peu comme les disques vinyl que l'on trouve à nouveau dans les magasins alors que le marché de la musique s'apprête de plus en plus à délaisser le CD pour basculer vers le téléchargement légal : beaucoup plus pratique et qualité qui s'approche (MP3 320kb/s) voire égale le CD (lossless).
De même, les APN ont fait des progrès et même si les compacts restent globalement médiocres dans des conditions difficiles, le reflex numérique se démocratise et je vois de plus en plus de touristes brandir leur reflex et même, dans pas mal de cas, c'est madame qui est en charge des photos souvenir
C'est un peu comme les disques vinyl que l'on trouve à nouveau dans les magasins alors que le marché de la musique s'apprête de plus en plus à délaisser le CD pour basculer vers le téléchargement légal : beaucoup plus pratique et qualité qui s'approche (MP3 320kb/s) voire égale le CD (lossless).
De même, les APN ont fait des progrès et même si les compacts restent globalement médiocres dans des conditions difficiles, le reflex numérique se démocratise et je vois de plus en plus de touristes brandir leur reflex et même, dans pas mal de cas, c'est madame qui est en charge des photos souvenir
Ziv
6D+5D+17-40 f/4L+50 f/1.8+70-200 f/4L IS+15mm Fisheye Sigma+580 EX II
6D+5D+17-40 f/4L+50 f/1.8+70-200 f/4L IS+15mm Fisheye Sigma+580 EX II
Re: La grande mode de l´argentique
Moi ce que je sais, c'est que peu importe le support, seul le contenu est important... qu'il soit musical, cinématographique ou photographique, ou quoi que ce soit d'autre, le support n'est ni plus ni moins qu'un moyen technique permettant d'arriver au résultat..
Lesfilmu
Un boitier jaune et des cailloux multicolores:
Nikon : 16-85 VR + 80-200/2.8 AFD + 85/1.8 AFD + 80-400 AFS
Tokina : 12-24/4
Tamron : 90/2.8 Di Macro
Un boitier jaune et des cailloux multicolores:
Nikon : 16-85 VR + 80-200/2.8 AFD + 85/1.8 AFD + 80-400 AFS
Tokina : 12-24/4
Tamron : 90/2.8 Di Macro
Re: La grande mode de l´argentique
Et alors ?Fylt wrote: Toutes ces photos finissent sur un support digital, non ?
La chaine d'acquisition n'en reste pas moins différente meme si le support final est le meme. Cela conduit à des images ayant une colorimétrie et une matière differente ... libre à chacun de choisir ce qu'il préfère en fonction de ses envies.
Re: La grande mode de l´argentique
Chacun est libre de choisir, en effet ... je n´ai jamais dit le contraire. Je réagissais juste aux termes "labo" et "chimie" ... donc voilà, ces images auront la colorimétrie qu´elles voudront et la matière différente qu´elles voudront aussi mais elles n´en demeureront pas moins des images digitalisées ... c´est tout ce que je disaisStokes wrote:Et alors ?Fylt wrote: Toutes ces photos finissent sur un support digital, non ?
La chaine d'acquisition n'en reste pas moins différente meme si le support final est le meme. Cela conduit à des images ayant une colorimétrie et une matière differente ... libre à chacun de choisir ce qu'il préfère en fonction de ses envies.
Re: La grande mode de l´argentique
Mais Fylt, le probleme n'est pas une éventuelle digitalisation ultérieure.
Pour publier une image par impression offset, c'est depuis les années '60 qu'on digitalise en scannant des images argentiques.
C'est la prise de vue qui compte, pas la mécanisation ultérieure.
A ce point de vue là, l'argentique a toujours fait bon ménage avec la technologie.
Les APN n'ont rien apporté dans le principe de fondamentalement différent.
Juste, ils touchent à la prise de vue même. Avec les bonheurs et les malheurs qu'on sait.
V.
Pour publier une image par impression offset, c'est depuis les années '60 qu'on digitalise en scannant des images argentiques.
C'est la prise de vue qui compte, pas la mécanisation ultérieure.
A ce point de vue là, l'argentique a toujours fait bon ménage avec la technologie.
Les APN n'ont rien apporté dans le principe de fondamentalement différent.
Juste, ils touchent à la prise de vue même. Avec les bonheurs et les malheurs qu'on sait.
V.
Mieux vaut passer pour un con auprès de quelques uns en se taisant plutôt que de démontrer à tout le monde qu'on en est un en l'ouvrant.
Re: La grande mode de l´argentique
Dans mon entourage à moi, la moitié des photographes sont revenus à l'argentique ces derniers mois (ou bien ont commencé).
Mon petit frère n'utilise que ça (je lui ai offert mon pentax K1000 avec un 28~80 et un 50/1.7 l'été de ses 12 ans).
Mes parents pareil pour s'obliger à faire des albums de famille.
Les photographes de mon collectifs basculent dedans peu à peu,
Un 5DII prend la poussière à cause de l'arrivée d'un blad et d'un C33 chez son propriétaire, age:33
un autre blad a fait pareil à un D700,
des nikon FE et FM ont remplacé un D60, age: 31
un Baby rollei a repris du service. age: 50
Un lomo fisheye et un folding Kodak partagent leur proprio avec un bridge. age 26
Un des membres utilise des chambres du 6x9 au 20x25 et fait de la trichromie. Age: 32
Un bronica S2 vole la vedette à un 450D. age: 21
Sans compter les trois argentistes du début (moi en 24x36 (22 ans) , et deux autre membres (la trentaine) avec leurs bronicas SQa et SQai)/
Sur la trentaine de membres actifs du collectif, je trouve ça pas mal quand même
Mon petit frère n'utilise que ça (je lui ai offert mon pentax K1000 avec un 28~80 et un 50/1.7 l'été de ses 12 ans).
Mes parents pareil pour s'obliger à faire des albums de famille.
Les photographes de mon collectifs basculent dedans peu à peu,
Un 5DII prend la poussière à cause de l'arrivée d'un blad et d'un C33 chez son propriétaire, age:33
un autre blad a fait pareil à un D700,
des nikon FE et FM ont remplacé un D60, age: 31
un Baby rollei a repris du service. age: 50
Un lomo fisheye et un folding Kodak partagent leur proprio avec un bridge. age 26
Un des membres utilise des chambres du 6x9 au 20x25 et fait de la trichromie. Age: 32
Un bronica S2 vole la vedette à un 450D. age: 21
Sans compter les trois argentistes du début (moi en 24x36 (22 ans) , et deux autre membres (la trentaine) avec leurs bronicas SQa et SQai)/
Sur la trentaine de membres actifs du collectif, je trouve ça pas mal quand même
Re: La grande mode de l´argentique
Personne ne parle de problèmevdragon76 wrote:Mais Fylt, le probleme n'est pas une éventuelle digitalisation ultérieure..
Je dis juste qu´il y a une différence entre la photo argentique, qui serait argentique du début à la fin de chaîne (de la PdV à la photo développée chimiquement) et une photo prise par un appareil argentique mais digitalisée avant impression
Sans parler d´avantages ni d´inconvénients, de mieux ou de pire ou de quoi que se soit qui les qualifierait, donc sans juger le résultat, je fais juste une différence entre la chimie et l´informatique : scanner un document c´est le digitaliser, jusqu à preuve du contraire. Je dis juste qu´il faut appeler les choses par leur nom, je n´ai rien contre le système ... j´aime juste que l´on appelle un chat, un chat; et pas un lièvre
Re: La grande mode de l´argentique
On n'avait pas déjà eu ce débat il y a quelques mois?Fylt wrote: Je dis juste qu´il y a une différence entre la photo argentique, qui serait argentique du début à la fin de chaîne (de la PdV à la photo développée chimiquement) et une photo prise par un appareil argentique mais digitalisée avant impression
Oui, une photo issue d'un scan de négatif sera différente de celle issue d'un agrandissement "classique", et encore avec un bon scanner, 99% des gens ne verront pas la différence entre un tirage sur papier RC à l'agrandisseur et une impression de scan.
A mon avis, la question (si question il y a) est mal posée, et devrait être formulée ainsi pour que ce soit clair:
Y a-t-il une différence entre une image issue d'un appareil photo numérique puis imprimée et une image prise dans des conditions similaires par un boitier argentique puis numérisée au scanner et imprimée?
la réponse est oui.
Celà explique le fait que beaucoup de gens restent attachés aux films ou y reviennent, il y a une différence entre le numérique et l'argentique, et aucune des deux technologies n'est capable de donner des résultats identiques à ceux obtenus par l'autre. c'est tout.
Re: La grande mode de l´argentique
Oui, on en avait discutéibraz wrote:On n'avait pas déjà eu ce débat il y a quelques mois?Fylt wrote: Je dis juste qu´il y a une différence entre la photo argentique, qui serait argentique du début à la fin de chaîne (de la PdV à la photo développée chimiquement) et une photo prise par un appareil argentique mais digitalisée avant impression
Oui, une photo issue d'un scan de négatif sera différente de celle issue d'un agrandissement "classique", et encore avec un bon scanner, 99% des gens ne verront pas la différence entre un tirage sur papier RC à l'agrandisseur et une impression de scan.
A mon avis, la question (si question il y a) est mal posée, et devrait être formulée ainsi pour que ce soit clair:
Y a-t-il une différence entre une image issue d'un appareil photo numérique puis imprimée et une image prise dans des conditions similaires par un boitier argentique puis numérisée au scanner et imprimée?
la réponse est oui.
Celà explique le fait que beaucoup de gens restent attachés aux films ou y reviennent, il y a une différence entre le numérique et l'argentique, et aucune des deux technologies n'est capable de donner des résultats identiques à ceux obtenus par l'autre. c'est tout.
Je répète, je n´ai aucun problème avec le fait que des gens utilisent cette technique et je m´en tamponne royalement moi, des résultats. Je dis juste qu´on ne peut plus parler de photo argentique quand il y a eu numérisation
Ne cherchez pas de problème là où il n´y en a pas ... c´est juste une question sémantique
Re: La grande mode de l´argentique
On doit parler de quoi alors ?Fylt wrote: Je dis juste qu´on ne peut plus parler de photo argentique quand il y a eu numérisation
Re: La grande mode de l´argentique
Quoiqu'il en soit, à mon sens, le meilleur résultat à obtenir consiste en une prise de vue sur film et en une digitalisation par scanner.
Pour la bonne raison qu'on marie le meilleur des deux mondes.
Seul un négatif à cette matière particulière et ce rendu inmitable. Et si on se borne à l'évaluation technique, c'est lui qui a la plus grande latitude de pose et la plus grande gamme de valeurs.
Et le scanner (de bonne qualité) est le seul à exploiter cette richesse. (le papier photo argentique lui-même n'y arrive pas, et de loin).
je passe sous silences les qualités pratiques des différents systèmes pour dire que si on parle qualité pure, la technique "mixte" est celle qui mène à la plus grande qualité imaginable.
Si je considère ce qu'a dit Fylt d'autre part, il faut donc admettre que l'ère argentique s'est arrêtée dans les années 60. Bien avant les premiers balbutiements des APN.
V.
Pour la bonne raison qu'on marie le meilleur des deux mondes.
Seul un négatif à cette matière particulière et ce rendu inmitable. Et si on se borne à l'évaluation technique, c'est lui qui a la plus grande latitude de pose et la plus grande gamme de valeurs.
Et le scanner (de bonne qualité) est le seul à exploiter cette richesse. (le papier photo argentique lui-même n'y arrive pas, et de loin).
je passe sous silences les qualités pratiques des différents systèmes pour dire que si on parle qualité pure, la technique "mixte" est celle qui mène à la plus grande qualité imaginable.
Si je considère ce qu'a dit Fylt d'autre part, il faut donc admettre que l'ère argentique s'est arrêtée dans les années 60. Bien avant les premiers balbutiements des APN.
V.
Mieux vaut passer pour un con auprès de quelques uns en se taisant plutôt que de démontrer à tout le monde qu'on en est un en l'ouvrant.
Re: La grande mode de l´argentique
C´est fort possible, tu as plus d´expérience que moi dans ce domainevdragon76 wrote:Quoiqu'il en soit, à mon sens, le meilleur résultat à obtenir consiste en une prise de vue sur film et en une digitalisation par scanner.
Pour la bonne raison qu'on marie le meilleur des deux mondes.
Seul un négatif à cette matière particulière et ce rendu inmitable. Et si on se borne à l'évaluation technique, c'est lui qui a la plus grande latitude de pose et la plus grande gamme de valeurs.
Et le scanner (de bonne qualité) est le seul à exploiter cette richesse. (le papier photo argentique lui-même n'y arrive pas, et de loin).
Tu es en train de dire qu´on ne développe plus les negs depuis les années 60 ... que tous mes photographes de quartier avaient des scanners ... que toutes ces splendides photos de mariages de mes parents, oncles, cousins ... que toutes ces photos de moi quand je posais à l´age de 5 ans (c´étaient en 1976) étaient des photos numérisées ?vdragon76 wrote:Si je considère ce qu'a dit Fylt d'autre part, il faut donc admettre que l'ère argentique s'est arrêtée dans les années 60. Bien avant les premiers balbutiements des APN.
...jm´en vais passer quelques coups de fils, moi
Re: La grande mode de l´argentique
Si tu scannes un néga avant de développer, m'est avis que tu vas juste avoir une vignette marronFylt wrote:Tu es en train de dire qu´on ne développe plus les negs depuis les années 60 ... que tous mes photographes de quartier avaient des scanners ...
Le scan intervient au moment du tirage pour transferer l'information contenue dans le film sur un support digital de manière à utiliser une imprimante plutot qu'un agrandisseur.
edit : c'est pas très important ... juste un problème de sémantique
Re: La grande mode de l´argentique
Explique car là je ne comprends plusStokes wrote:Si tu scannes un néga avant de développer, m'est avis que tu vas juste avoir une vignette marronFylt wrote:Tu es en train de dire qu´on ne développe plus les negs depuis les années 60 ... que tous mes photographes de quartier avaient des scanners ...
Le scan intervient au moment du tirage pour transferer l'information contenue dans le film sur un support digital de manière à utiliser une imprimante plutot qu'un agrandisseur.
edit : c'est pas très important ... juste un problème de sémantique
Tu veux dire que les photos depuis tout ce temps étaient d´abord développées (chimiquement), puis scannées (digitalement), puis imprimées avant de les rendre aux clients ? C´est bizarre car chez les photographes que je connaissais dans les années 90 (pas si longtemps que ça), il n´y avait pas d´ordinateur ... et encore moins de scanner
Moi je veux bien vous lire pour apprendre des trucs mais faudrait être plus précis : que le scanner ait existé dans les années 60, je veux bien ... mais que toute les photos argentiques aient été préalablement numérisées avant impression ... va falloir me convaincre avec des arguments
Re: La grande mode de l´argentique
Dans le cadre de l'impremerie Fylt. Bien sur.
La réalisation des sélections couleur nécessitait une digitalisation.
Tout au début, on travaillait avec des cameras de reproduction, et on réalisait des films dits "de selection" à travers des filtres colorés.
Puis il y eut les scanner (Hell siemens et autres) : il ne s'agissait pas d'informatique "binaire" mais d'un faisceau laser qui "décomposait" l'image et la restituait selon le toujours actuel procédé CYMK.
Si tu veux pinailler, ce n'etaient pas des fichiers binaires tels qu'on les connait actuellement. Mais il s'agissait bien d'un procédé "digital" de transformation et de restitution virtuelle.
V.
La réalisation des sélections couleur nécessitait une digitalisation.
Tout au début, on travaillait avec des cameras de reproduction, et on réalisait des films dits "de selection" à travers des filtres colorés.
Puis il y eut les scanner (Hell siemens et autres) : il ne s'agissait pas d'informatique "binaire" mais d'un faisceau laser qui "décomposait" l'image et la restituait selon le toujours actuel procédé CYMK.
Si tu veux pinailler, ce n'etaient pas des fichiers binaires tels qu'on les connait actuellement. Mais il s'agissait bien d'un procédé "digital" de transformation et de restitution virtuelle.
V.
Mieux vaut passer pour un con auprès de quelques uns en se taisant plutôt que de démontrer à tout le monde qu'on en est un en l'ouvrant.
Re: La grande mode de l´argentique
Tu parles de l´imprimerie mais qu´en est-il des péloches que je laissais à mon photographe et qui me rendait après quelques jours un paquet de photos ?vdragon76 wrote:Dans le cadre de l'impremerie Fylt. Bien sur.
La réalisation des sélections couleur nécessitait une digitalisation.
Tout au début, on travaillait avec des cameras de reproduction, et on réalisait des films dits "de selection" à travers des filtres colorés.
Puis il y eut les scanner (Hell siemens et autres) : il ne s'agissait pas d'informatique "binaire" mais d'un faisceau laser qui "décomposait" l'image et la restituait selon le toujours actuel procédé CYMK.
Si tu veux pinailler, ce n'etaient pas des fichiers binaires tels qu'on les connait actuellement. Mais il s'agissait bien d'un procédé "digital" de transformation et de restitution virtuelle.
V.