Un peu d'histoire...
Posted: Wed 03 Mar 2010, 00:15
Et hop un boitier de plus qui va reprendre du service après une trop longue pose.
Pour ceux qui ne connaisse pas, c'est un reflex bi-objectif au format 6x6 pour film 120 : le petit frère du fameux Rolleiflex. Celui ci est un exemplaire de la première moitié des années 1950.
[edit]
Une précisison supplémentaire sur ce point : cette version du Rolleicord aurait été construite entre aout 1953 et septembre 1954 à 46500 exemplaires.
[/edit]
L'objectif de prise de vue est un Schneider Kreuznach : Xenar 75mm f:3,5. C'est un objectif à 4 lentilles en 3 groupes, un peu moins réputé que le Xénotar/Planar qui suivra sur les flex, mais qui a plutôt bonne réputation.
L'objectif de visée est un heidosmat 75mm f:3,2.
La visée se fait sur un dépoli (donc inversé droite gauche) avec finesse ultime la correction du parallaxe, elle dispose d'une loupe pour assister à la mise au point. Le dépoli et est doublé d'un cadre de visé (dit viseur "sportif"... on avait de l'humour à l'époque ), il y a un compteur de vue avec retour à 0 automatique, un système débrayable empêchant la double exposition qui empêche aussi d'exposer avant le début du film, ainsi qu'après la fin des 12 vues.
La synchro flash propose 2 modes (X pour les flash électroniques, M pour les flash au magnésium plus lent), comme sur tous les boitier à obturateur central, elle est utilisable à toutes les vitesses, du 1/500ème à 1s, ainsi qu'en pose B.
Le voici tel que je l'ai reçu : presque complet, mais nécessitant un rafraichissement : graisses toutes sèches, l'oxydation des vis en laiton qui boursouffle sous le cuir un peu élimé... enfin le classique pour un boitier d'environ soixante années.
On commence par décoller les revêtement en cuir, les plaques latérales pour trouver dessous les tringleries de mise au point, du compteur de vue et de sa réinitialisation automatique, du cliquet anti double exposition, l'avancement du film...
On démonte tout ça on remonte avec de la graisse neuve, ici le coté gauche seulement la rampe de mise au point.
Il est alors temps de s'attaquer au cœur de l'appareil : l'obturateur central est un synchro compur sur lequel est fixé de part et d'autre l'objectif. L'obturateur est l'élément central de ce type de boitier, il intègre la minuterie des vitesses, le diaf et la synchro flash, c'est une jolie pièce d'horlogerie : c'est beau la dedans!
Ne pas oublier qu'après remontage, ça devra à nouveau ressembler à ça Mais il faut bien ouvrir,
pour atteindre l'iris et sa bague de contrôle qui étaient légèrement gommés.
L'iris retrouve sa place au fond de l'obturateur.
Suivi de l'obturateur. Suivrons la synchro flash, la minuterie et tout le toutim...
On peut alors remonter l'obturateur sur la platine porte objectifs et la remonter sur le boitier en prenant garde de conserver les alignements.
Il est alors prêt pour procéder aux premiers tests, accompagné du nouveau pare soleils et de son cache objectifs
Et comme ces test ont plutôt étés concluant j'ai fait un film de diapo, il semble bien calé, le rendu couleur et le piqué sont très honorables, surtout pour un caillou des années 50. Je vais pouvoir recoller le cuir un peu rafraichi depuis pour qu'il retrouve une belle allure.
En passant c'est un boitier très agréable à utiliser, c'est beaucoup plus léger qu'un blad beaucoup moins bruyant, on conserve la visée pendant la prise de vue... Un TLR c'est pas mal aussi.
J'ajouterai quelques images quand il aura retrouvé ses revêtements.
Ju bil
Pour ceux qui ne connaisse pas, c'est un reflex bi-objectif au format 6x6 pour film 120 : le petit frère du fameux Rolleiflex. Celui ci est un exemplaire de la première moitié des années 1950.
[edit]
Une précisison supplémentaire sur ce point : cette version du Rolleicord aurait été construite entre aout 1953 et septembre 1954 à 46500 exemplaires.
[/edit]
L'objectif de prise de vue est un Schneider Kreuznach : Xenar 75mm f:3,5. C'est un objectif à 4 lentilles en 3 groupes, un peu moins réputé que le Xénotar/Planar qui suivra sur les flex, mais qui a plutôt bonne réputation.
L'objectif de visée est un heidosmat 75mm f:3,2.
La visée se fait sur un dépoli (donc inversé droite gauche) avec finesse ultime la correction du parallaxe, elle dispose d'une loupe pour assister à la mise au point. Le dépoli et est doublé d'un cadre de visé (dit viseur "sportif"... on avait de l'humour à l'époque ), il y a un compteur de vue avec retour à 0 automatique, un système débrayable empêchant la double exposition qui empêche aussi d'exposer avant le début du film, ainsi qu'après la fin des 12 vues.
La synchro flash propose 2 modes (X pour les flash électroniques, M pour les flash au magnésium plus lent), comme sur tous les boitier à obturateur central, elle est utilisable à toutes les vitesses, du 1/500ème à 1s, ainsi qu'en pose B.
Le voici tel que je l'ai reçu : presque complet, mais nécessitant un rafraichissement : graisses toutes sèches, l'oxydation des vis en laiton qui boursouffle sous le cuir un peu élimé... enfin le classique pour un boitier d'environ soixante années.
On commence par décoller les revêtement en cuir, les plaques latérales pour trouver dessous les tringleries de mise au point, du compteur de vue et de sa réinitialisation automatique, du cliquet anti double exposition, l'avancement du film...
On démonte tout ça on remonte avec de la graisse neuve, ici le coté gauche seulement la rampe de mise au point.
Il est alors temps de s'attaquer au cœur de l'appareil : l'obturateur central est un synchro compur sur lequel est fixé de part et d'autre l'objectif. L'obturateur est l'élément central de ce type de boitier, il intègre la minuterie des vitesses, le diaf et la synchro flash, c'est une jolie pièce d'horlogerie : c'est beau la dedans!
Ne pas oublier qu'après remontage, ça devra à nouveau ressembler à ça Mais il faut bien ouvrir,
pour atteindre l'iris et sa bague de contrôle qui étaient légèrement gommés.
L'iris retrouve sa place au fond de l'obturateur.
Suivi de l'obturateur. Suivrons la synchro flash, la minuterie et tout le toutim...
On peut alors remonter l'obturateur sur la platine porte objectifs et la remonter sur le boitier en prenant garde de conserver les alignements.
Il est alors prêt pour procéder aux premiers tests, accompagné du nouveau pare soleils et de son cache objectifs
Et comme ces test ont plutôt étés concluant j'ai fait un film de diapo, il semble bien calé, le rendu couleur et le piqué sont très honorables, surtout pour un caillou des années 50. Je vais pouvoir recoller le cuir un peu rafraichi depuis pour qu'il retrouve une belle allure.
En passant c'est un boitier très agréable à utiliser, c'est beaucoup plus léger qu'un blad beaucoup moins bruyant, on conserve la visée pendant la prise de vue... Un TLR c'est pas mal aussi.
J'ajouterai quelques images quand il aura retrouvé ses revêtements.
Ju bil