Des reportages comme on aimerait ne pas en faire...
Pour l'Erika, en 1999, j'avais les mains dans le pétrole, aujourd'hui, c'est un peu moins grave et ce sont les pompiers et la sécurité civile qui nettoient les plages. J'ai pas osé les prendre en photo, photographier des personnes que je ne connais pas, c'est pas mon truc.
En 1999, je me souviens du centre ouvert par la LPO, dans un bâtiment de la base sous-marine de Lorient, où des volontaires tentaient de nettoyer et de soigner les oiseaux mazoutés. C'était terrible à voir et a entendre, l'agonie des oiseaux dans leur boite en carton. Heureusement, cette année on échappe à ça, mais à mon avis, pas de beaucoup. On a eu de la chance que ça soit une grande plage et pas des rochers, comme sur la côte sauvage de Quiberon, qui est toute proche.
Hellbor : ça fait un peu loin pour venir respirer l'air du large parfum diesel !
En ce qui concerne les exifs de la 3e photo : 1/100e à F4 au 36mm et 100 ISO. Comme d'habitude, c'est en mode priorité à l'ouverture.
Pour donner une idée de la force des vagues qu'il y avait encore ce matin, la partie rouge sombre de la coque, celle qui est habituellement immergée monte à 8 m au dessus du sable (c'est le tirant d'eau en charge du bateau). Au dessus, il y a encore la partie plus claire de la coque, celle qui reste émergée, que j'estime à deux ou 3 mètres. Donc la hauteur du pont sur la plage est d'environ 10 m.
Les mats sont à peu près 1,5 x plus grands que la hauteur du pont, environ 15 m.
Sur la 3e photo, la vague qui vient taper la coque monte à au moins 25 m !
Merci pour vos commentaires
Jean-Marc
et les deuxième, quatrième et cinquième très esthétiques, bravo 
