Et puis comme il semble que l'on est quelques uns à utiliser plus ou moins occasionnellement des machines pas vraiment récentes ça peut intéresser quelques uns.
Je vais donc vous parler d'un matériel dernier cri
que j'ai finit de remonter la semaine dernière, et dont je sors à peine les premières images d'essais.Il s'agit donc d'un Icarex 35. C'est un boitier reflex des années 60 fabriqué par Zeiss. C'est un boitier simple, assez gros lourd et robuste. Le viseur interchangeable permet d'utiliser différents prismes ou dispositif de visée à capuchon, mon exemplaire est équipé d'un prisme à cellule. La mesure est une mesure TTL globale. Cela demande quelques attentions, donc du temps et un poil de réflexion, mais cela s'utilise très bien, et de toutes façon ce n'est pas un boitier né pour la photo d'action.
Le dépoli aisément déposable est équipé d'un stygmo pour assurer une mise au point précise.
La vitesse sur le boitier n'étant pas couplé à la cellule, il ne faut pas oublier de répercuter la valeur obtenue à la mesure.
Par contre l'ouverture est lisible dans le viseur grâce à un astucieux jeu de miroir.
L'armement se fait par un simple aller retour du levier, il y a un témoin d'armement, un compteur de poses qui se réinitialise quand on change la bobine.
Les vitesses sont échelonnées par IL entiers de la 1/2s au 1/1000ème plus pose B et retardateur 10s
La synchro flash est au 30ème avec 2 prises de synchro pour les flashs électroniques et pour les flashs au magnésium
Quelques photos de l'intérieur de la bête sont là, avec à la fin quelques photos de la première bobine de test.
Maintenant que le boitier est remis en route, le temps de pose est régulier et à peu près juste, les volets sont à priori étanches, le miroir est synchro avec l'obturation, le retardateur à nouveau opérationnel... il va être temps de se pencher sur le 200 f:4 dont le diaf est sévèrement gommé, en plus de quelques soucis...
C'est pas tellement par le nombre de ligne au mm que ces objos se distingues, mais ils ont une personnalité bien à eux, un rendu bien à eux que je suis bien content de pouvoir retrouver aujourd'hui
Ju bil
