Mouais... je trouve que les versions longues sont souvent plus faibles...maximor wrote:Non, en général, ce sont les versions cinéma qui sont des contraintes par rapport à la vision originelle du film..
En effet, les films ne "doivent" pas dépasser 3 h pour la plupart...mais cela ne signifie pas qu'à la base, le réalisateur en a décidé le la sorte...
Mais je n'ai pas vu Kingdom of Heaven ni Danse avec les loups, ni en version courte ni en version longue.
En plus on a tendance à appeller "director's cut" quand c'est plus long, alors qu'un director's cut peut aussi être plus court...
Un film n'est pas forcément meilleur avec plus de scènes...
L'argument "director's cut" est parfois sorti juste pour la version dvd... ça fait joli sur la boite.
Pas tant de montages que ça sont massacrés par les méchants producteurs.
Après... il y a des films plus ou moins longs, et des distributeurs plus ou moins contraignants...
La contrainte n'est pas forcément une mauvaise chose d'ailleurs (je pense à Donnie Darko, dont le réal a du couper des scènes pour ne pas dépasser 2 heures... la version longue est bien plus faible)
Le top c'est ce qu'il y a dans le coffret alien, tu as deux montages alternatifs pour chaque film...
La version longue d'Aliens de Cameron étant très mitigée pour moi... de bonnes choses, mais aussi des scènes qui gachent l'entrée dans le film. (dans la version courte on arrive sur la planète sans rien savoir, ce qui est plus fort)
Moi j'avais adoré les deux premières fois au ciné.maximor wrote:Ce soir, je me suis regardé Amélie Poulain...(pour la nonente 7e fois.....) et je trouve également que c'est un chef d'oeuvre sublimement bien filmé, mis en scène et réalisé....
Depuis l'émotion est un peu retombée quand je le revois, donc je préfère arréter à 3 visions
Il y a des films qui correspondent aussi plus à un état d'esprit d'un moment de sa vie... c'est sans doute le cas d'Amélie Poulain.
C'est le cas d'autres films... comme Beau travail de Claire Denis (bonjour le film que personne n'a vu), qui a été vraiment une séance hors du commun (un sentiment d'être en phase parfaite avec le film, rarement été autant ému au ciné).
Et à la revoyure en dvd... je trouve toujours le film excellent (la composition des plans est extraordinaire) mais l'émotion n'est plus du tout aussi forte.
Je me délecte aussi avec Delicatessen fait avec son compère Caro 
On retrouve en premier lieu le goût de Tarantino pour les pieds, avec (encore) un gros plan interminable sur les arpions de Uma Thurman, déjà largement détaillés dans Kill Bill et aperçus plus brièvement dans Pulp Fiction. La dernière partie de Boulevard de la mort est quand même pas mal !
Ca matche violemment bien 
